Je mène actuellement des recherches sur la santé publique, la sécurité au travail, ainsi que sur les enjeux socioprofessionnels auxquels sont confrontés les salariés précaires et leurs familles, plus particulièrement celles et ceux qui vivent entre la société du pays d’émigration et la société du pays d’immigration. Bien que la santé comme objet d’étude ne soit pas évoquée dans mon champ de recherche, indépendamment des problématiques de médicalisation, d’indemnisation ou de prise en charge institutionnelle des minorités politiquement ou socialement disqualifiées, elle s’inscrit dans un contexte de représentations socioculturelles d’acteurs otages de la mobilité et de la vulnérabilité que détermineraient les paradoxes de l’espace et de la temporalité dans une société en pleine fragmentation. Dans ce contexte de réflexivité et de théorisation, l’individu est placé au centre de la problématique sociologique des maladies génétiques, chroniques ou invalidantes évoquant les stratégies institutionnelles ou institutionnalisées autour des notions d’hygiène, de prévention, de sécurité, d’intégration et d’assistance des catégories en quête d’une prise en charge psychologique, politique et sociale dans un environnement d’incertitudes.

  • Mots-clés : immigration, minorités, santé publique, santé au travail, risques professionnels, disqualification, vulnérabilité, stigmatisation, précarité, sociologie du corps, urbanité, environnement.

EHESS
CNRS
Paris 13